INFORMATION, CULTURE, DICTION, VALEURE MORALE AFRICAINE

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RACINES & FEUILLES : soins du nouveau né

Dans la société traditionnelle Africaine, si un homme venait à manquer de caractère d’homme, c’est-à-dire que s’il donne l’aire frêle et sans personnalité d’homme, l’on dit tout simplement que les racines et les feuilles lui a pas suffi. Ces feuilles et racines qui font office de soin purgatif à l’enfance. En d’autre terme, on dit que Grand-mère ne s’est pas bien occupée de lui. Dans nos cultures, pour ce qui est du Burkina Faso, il appartient au vieille personne de s’en occupé du nouveau-né, de ces soins primitif. A défaut de la belle-mère, la tâche revenait à une vieille femme de la famille.


 

La vaillance, le courage, la rudesse, la souplesse, la témérité, la promptitude dans l’action, pour ne citer que ces valeurs-ci, sont entre autre résultants des potions purgé ou bu dès l’enfance. Grand-mère veille, car cela relève de ses compétences ce nombre de trait caractériel d’attribue à l’homme.

 

Une marmite en terre cuite vieille de plusieurs siècles, posés sur 3 pierres au feu de bois, des racines mijotent à petit feu.

Une calebasse noircie, cassé, raccommodé à l’aide d’un fil de coton, remplit de feuilles de la brousse, aussi trempé dans de l’eau en état de putréfaction. Percher du haut de l’hangar au fond de la cours. Que dire plus. Un bracelet au poignet, un fil orné de cauris au cou ou au rein n’est pas de simple parure mais des objets médicamenteux intervenant directement ou indirectement au bien être de l’enfant Africain qui les porte. En effet, la résistance, la solidité, la force de l’être reste une valeur complémentaire à l’éducation que grand-mère ne badine guère à administrer son petit-fils.

 

Pour ce fait et heureusement, la pharmacopée traditionnelle reste visible dans nos quartier même si étouffé par la grande urbanisation, qui de surcroît nous éloigne de la nature et ses bien fait. De la mondialisation qui combats nos traditions et la croisade musclée des grands laboratoires pharmaceutiques.

 

L’on reste convaincu que l’existence de la pharmacopée traditionnelle reste plus qu’important pour l’Africain. Non seulement du point de vue culturel mais également du point de vue sanitaire. Vous conviendrez avec moi que les traitements par les plantes réduit les dangers d’effet secondaire plutôt que les produits moderne de laboratoire d’où, d’une part l’on ignore la provenance et d’autre part sa composition chimique.

 

De culture, le guérisseur arborait le statut d’assistant social dans la société traditionnelle. Son savoir se transmettait de père en fils. Ce savoir ne peut lui servir de profit, de risque de perdre l’efficacité même du produit. Il ne s’échangeait ni avec l’argent liquide mais le service rendu par celui-ci s’échangeait avec des dons symbolique.

 

Même si de nos jours, le marigot s’est tordu et qu’il va de droit que le caïman tord, les bons produits de remède traditionnel garde ces principes d’échange originale. C’est-à-dire qu’en ville comme au village l’échange s’effectue par de pièces d’argent et de symbole tel que l’aiguille, la noix de cola pour les racines et feuilles au soin des enfants.

 

Maxime COMPAORE (zembalaculture@gmail.com)

 

ZEMBALACULTUR

http://zembalacultur.mondoblog.org




06/02/2013
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