INFORMATION, CULTURE, DICTION, VALEURE MORALE AFRICAINE

Il fallait être dans l’enceinte du C.I.T.O pour en être persuadé que le slam comptabilise, enfin, mobilise des adeptes de toutes âges.

Je rappelle que c’était le vendredi 26 Août que KM-Slam en partenariat avec le C.I.T.O nous ont présenté KALYRE Slam.

Ça a été des moments de partage et de profonde communion avec la magie des mots. Comme l’art de la magie des mages, les slameurs Burkinabè ; YELLOW, TERENCE, OMBRE-BLANCH, pour ne citez que ceux là, sont venus prêter main forte à leur frère venu du Cameroun pour son baptême de feu de son premier album entièrement slamé. Colères Africaines, ainsi s’intitule l’opus.

Le slam aujourd’hui illustre comme un modèle de brassage culturel, et bien entendu, un exemple d’intégration de la jeunesse africaine autour d’un idéal commun: Le slam, la musique.

Des slameurs Maliens, Camerounais se sont déjà produits au Burkina et ceux-ci ont donné des scènes dans la sous-région à savoir le Mali et le Togo dont Momoh Mawuli le slameur au jus de Bissap représente valablement le mouvement.

Notre réseau se tisse petit à petit. Et c’est petit à petit qu’on fini par devenir moins petit.

Zcult/Maxime