INFORMATION, CULTURE, DICTION, VALEURE MORALE AFRICAINE

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Semaine Nationale de la Culture

 

 

Placée sous le sceau du cinquantenaire, la SNC 2010, comme les éditions précédentes a débuté par une parade où plus d’une centaine de festivaliers venus des quatre coins du Burkina Faso et de la sous région ont pris part. Une heure durant, c’est toute la diversité culturelle du pays qui a été montrée au monde entier. Retour sur ces instants forts et historiques.

 

15h 58mn, c’est l’heure à laquelle le chef du gouvernement, Tertius Zongo a fait son entrée sur l’aire de la cérémonie d’ouverture de la biennale de la culture burkinabé. Un événement d’envergure nationale, le Dytaniè oblige. Après ce patriotisme honoré par tous, le chef du gouvernement et sa suite ont été installés selon l’ordre protocolaire. Une édition particulière et exceptionnelle. Selon les organisateurs, la preuve a été donnée à cette parade. En tout cas, une hyène était parmi les défilants. La bouche bien attachée, cet animal qui fait l’objet de plusieurs contes a défilé lui aussi. Une occasion pour les uns et autres de voir de près pour la première fois une hyène.

Après ce spectacle inouï, c’est le défunt pape Jean Paul II que l’on verra en masque. Egal à lui même, le masque portait tous les caractères qu’avait le pape. Un autre spectacle, et pas des moindres, c’est que durant cette parade, l’on a eu l’impression que la campagne présidentielle continuait. En effet, certains festivaliers pour la parade portaient des tee-shirts à l’effigie du candidat Blaise Compaoré. Outre ces cas singuliers, on notait également un défilé des pieds nus de Koumi, habillés tout simplement de culotte (noire) faite à base de coton traditionnel et jouant des flûtes.

 

Des jeunes hommes (Blakoro, en langue local dioula) au stade de l’initiation avec des cheveux tressés à la main ou avec des fils, torses nus et trempés de sable étaient aussi de la partie. Des masques, qui généralement n’apparaissent qu’en des périodes spécifiques ont défilé. De ceux-ci, il y avait le masque de la fertilité, de la femme etc.

 

Toutes les provinces, le Nayala, avec leurs lutteurs, le Séno avec des danseurs coiffés de manière exceptionnelle reflétant leur culture étaient de la partie. Les hommes géants de Boromo, vraiment très grands ont ébahi plus d’un. L’ambiance était bon enfant. Une vraie communion avec l’histoire du pays mettant à nu toute sa diversité culturelle. Le Burkina Faso toujours intègre, n’a pas failli à sa réputation.

 

Des communautés tels que le Mali, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Burundi, la Centrafrique, le Togo, le Bénin etc., ont aussi partagé leur allégresse avec le Faso. Suite à ce carnaval, les autorités et organisateurs de la biennale ont livré leurs traditionnelles allocations.



30/11/2010
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