La noix de Cola dans la société Africaine

S’il y a un produit qui reste incontournable à la culture africaine, c’est nul doute, la Cola ou si vous le voulez, la noix de Cola. Pas besoin de le dire pour convaincre, ça se voit au miroir de nos sociétés.
Il fait partie intégrante de nos us et coutume. Et au besoin de perpétué cette tradition, il s’impose comme une nécessité absolu. Il est plus qu’indispensable. Produit agricole de consommation courante pour les personnes âgé et également comme symbole de cadeau ou offrande à l’occasion de certain grand évènement culturel en Afrique.

Consommer pour ces vertus aphrodisiaques et médicinales, la Cola se vent de partout, du fait de sa forte demande. Du marché de la Cola d’où sont les grossistes aux revendeurs ambulants qui ravitaillent dans les petits coins du quartier. Son prix varie entre 50 à 100 f selon la taille surtout (prix cher de nos jours). Ces revendeurs ambulants qu’on croisse de partout dans la ville font partie composante de la société et lui donne d’ailleurs une coloration uniques. On les distingue facilement, ces revendeurs, tenant leur panier à bras replier, un bidon d’eau afin d’arroser leur marchandises à tout moment pour qu’elle ne perte pas sa fraicheur.

Pour le petit conseil qu’on peut donner aux personnes d’autre culture des nôtres, c’est de savoir que; pour faire plaisir à une vieille personne, surtout dans nos villages, l’idéal serait de lui apporter quelque noix de Cola…
la phrase la plus courtoise à employer pour lui offrir de l’argent, serait de lui dire » Prenez ceci pour payer votre Cola »….
« J’ai donné la Cola » signifierais aussi que j’ai fait les fiançailles, ou présentation de famille…

Il n’était pas étonnant de trouvé ne serait-ce qu’un morceau de Cola dans le grand canaris de terre cuite au fond de l’eau qu’il contient. Ce serait l’une des méthodes de conservation pour beaucoup. Très important, il n’en manquait en tout cas pas, de Cola dans la jarre à eau, dans les poches des boubous, ou dans d’autre endroit de la concession.

La Cola est plus demandé de nos jours pour satisfaire un besoin culturel, occulte, que de simple consommation. Les féticheurs, jeteurs de sort ou guérisseurs, ne s’empêcherait de sollicité à ses patients de la noix de Cola qui ferait office de sacrifice afin d’exorciser quelconque malheur ou attiré quelconque chance dans la vie. Pour cette effet, les critères de choix des couleurs de la noix entre en jeux. La Cola de couleur rouge répond à une sollicitation spécifique que celle de couleur blanche. Seul le Divin est habilité de le savoir et de vous le conseillé.

Dans nos société, voir la Cola déposer en plein rue, de surcroit, au croisement des chemins, ne pressage rien de bon, pour celui qui hasard à trainer les pieds dessus. Ce serait un sacrifice fait pour jeter un sort. En tout cas pour ce qui est de nos croyances.

Pour ce qui est du Burkina Faso, ce produit culturel de grande importance est importé depuis le pays voisin à savoir la Cote d’Ivoire d’où il est cultivé. Il y a eu une époque dont son commerce fut plus florissant. Il a d’ailleurs, selon les dires, été l’un des secteurs de métier a révélé les premiers hommes opérateur économique du Burkina. Jusqu’à ce jour, la Cola n’a cessé d’être un produit de forte demande.

Tant que nos sociétés ne cesseront d’être des sociétés traditionnelles, la Cola restera un produit indispensable.

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29/10/2012