INFORMATION, CULTURE, DICTION, VALEURE MORALE AFRICAINE

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IL ETAIT UNE FOIS

 

Un jeune prince, succédant à son père, voulut, dit-on, mettre de l’ordre dans son vaste pays. Il n’aimait pas les vieillards. C’était à cause d’eux et de leurs mauvais conseils, croyait-il, que son père avait si mal dirigé le pays. Il décida de les exterminer.

 

 

 

Pour cela, il fit appel aux jeunes et leur dit : « les vieillards nous rendent de mauvais services et ne nous font faire que des bêtises. Je vous ordonne de les tuer tous. Si je vous charge de ce travail difficile, c’est pour le bien de notre pays. »

 

Les jeunes gens obéirent… Un jour cependant ils rencontrèrent un vieil homme dont ils eurent pitié. Non seulement ils lui laissèrent la vie, mais ils lui trouvèrent une cachette.

 

Leur horrible travail terminé, ils revinrent voir le roi. Celui-ci les félicita et les récompensa, mais les chargea encore de trois autres missions :

« Je vous donne deux jours, leur dit-il, pour bâtir une montagne de crème, pour charger de jujubes un chameau sans bât et pour me trouver une femme que j’épouserai et qui me donnera un enfant le lendemain. »

Les jeunes gens se mirent au travail sans tarder, non pour faire plaisir au roi mais pour avoir une bonne récompense. Ils allèrent donc de campement en campement pour recueillir toute la crème dont ils avaient besoin. Pendant la nuit, ils en firent un tas énorme, mais quand le soleil se leva, la crème se mit à fondre. Embarrassés, les jeunes gens pensèrent au vieillard et allèrent chercher conseil auprès de lui. C’est ainsi qu’au retour ils prirent un chameau, le recouvrirent de boue et y collèrent les jujubes un à un… Puis ils allèrent chez une jeune fille et lui expliquèrent le tour qu’elle aurait à jouer.

 

Arrivés chez le roi ils lui dirent :

« Sire, voilà le chameau chargé de jujubes, et voilà la jeune fille. Quant à la montagne de crème, nous la bâtirons à une condition : empêchez le soleil de se levez ! »

Le roi les renvoya :

« J’y réfléchirai, leur dit-il mécontent. »

 

Le soir, il épousa la jeune fille.

Mais le lendemain, elle annonça qu’elle était malade et qu’elle ne guérirait qu’en mangeant des grains de maīs semés le jour même.

« Comment veux-tu que du maīs semé ce soir, donne des grains demain ? s’écria le roi furieux.

-         comment veux-tu qu’une femme mette un enfant au monde en un seul jour ? répondit-elle.

-         Je vois que tout les vieillards ne sont pas morts dit le roi… ».



02/04/2012
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